Monsieur X, l’éditeur de la revue Science et Technologie revint à son bureau et trouva Monsieur Y qui l’attendait. «Votre adjointe à la rédaction, Mlle Z, a été trouvée étranglée dans le garage, lui dit Monsieur Y. Son sac à main a été vidé et tous les effets d’importance ont disparu.» «Oh, non! s’écria Monsieur X, ça doit être ces jeunes voyous que j’ai vus au garage ce matin.» Au même moment, Monsieur Y vit un message sur l’écran d’ordinateur de Monsieur X. C’était le message suivant: «Cher Monsieur X, je sais que nous avions prévu de travailler sur notre article au sujet des fibres optiques à 13h et je m’excuse du dérangemant que pourrait causer mon absence temporaire. Je dois retourner au restorant immédiatemant; j’ai oublié de payer ma note. Signé:
Mlle Z.» Il ne s’agit pas ici d’une agression fortuite, mais bien d’un meurtre prémédité! Qu’est-ce qui a mis la puce à l’oreille de Monsieur Y ?

La note avait certainement été rédigée par quelqu’un d’autre que Mlle Z, adjointe à la rédaction de Science et Technologie. Mlle Z n’aurait pas laissé passer trois fautes d’orthographe, «dérangemant» «restorant», et «immédiatemant».