Monsieur X et son chien escaladèrent la colline gelée, jusqu’au chalet de Monsieur Z. Il frappa et entra. Il faisait un froid de canard à l’intérieur du chalet. Le corps de Monsieur Z était étendu sur le plancher et baignait dans une marre de sang. Il avait reçu une balle dans la tête. Il y avait sur la table la lettre suivante : «En perdant l’usage de mes jambes, j’ai perdu aussi ma raison de vivre. Je suis las de dépendre de la bonne volonté de mon valet pour m’apporter mes provisions hebdomadaires. Je lui lègue ma fortune. Monsieur Z.» A l’extérieur, Monsieur X vit ses propres traces et celles faites par son chien en arrivant. Il y avait aussi d’autres traces qui menaient au chalet de Monsieur Z et repartaient dans une autre direction. Le chien de Monsieur X flaira gaiement ces traces qui menaient au chalet du valet. Quand Monsieur X annonça au valet la mort de Monsieur Z, ce dernier s’écria: «C’est incroyable! J’étais là-bas il y a 5 jours et il était d’excellente humeur.» Monsieur X mordit son cigare et dit: «Dis-moi ce qui s’est vraiment passé». Pourquoi Monsieur X ne croit-il pas à l’histoire du valet ?

Le valet a menti quand il a dit qu’il était passé voir Monsieur Z 5 jours plus tôt. De toute évidence, il y était allé plus récemment, étant donné que le chien reniflait encore ses traces. Si Monsieur Y disait la vérité, les traces auraient déjà perdu leur odeur et n’auraient été d’aucun intérêt pour le chien.